L'article 5 de la convention d'application de l'accord de Schengen stipule que:
1. Pour un séjour n'excédant pas trois mois, l'entrée sur les territoires des Parties Contractantes peut être accordée à l'étranger qui remplit les conditions ci-après: [ ] d) ne pas être signalé aux fins de non-admission;
2. L'entrée sur les territoires des Parties Contractantes doit être refusée à l'étranger qui ne remplit pas l'ensemble de ces conditions, sauf si une Partie Contractante estime nécessaire de déroger à ce principe pour des motifs humanitaires ou d'intérêt national ou en raison d'obligations internationales. En ce cas, l'admission sera limitée au territoire de la Partie Contractante concernée qui devra en avertir les autres Parties Contractantes.
Donc, pour un visa de court Schengen, la situation est désespérée, à moins d'apporter la preuve que le visa doive être délivré "pour des motifs humanitaires ou d'intérêt national ou en raison d'obligations internationales", ce qui ne va pas de soi.
En revanche, pour un visa de long séjour, les règles Schengen ne s'appliquent pas. Une inscription aux fins de non-admission au SIS permet à l'autorité consulaire d'apprécier le risque de menace à l'ordre public, mais l'inscription ne permet pas à elle seule de motiver un refus de visa.