1. Pour un visa de court séjour, les frais de séjour peuvent être pris en charge par l'accueillant; mais la règlementation européenne (le code frontières Schengen) dispose que les étrangers entrant dans l'espace Schengen doivent être en mesure de présenter, pour la France, la preuve de moyens de subsistence équivalent à la moitié du SMIC quand ils sont en possession d'une attestation d'accueil.
C'est la présentation de ce montant qui est exigé par les consulats, au motif qu'ils doivent vérifier si le demandeur de visa répond aux critères Schengen.
2. Cela étant, même si le demandeur de visa a apporté la preuve qu'il dispose de ces moyens de subsistence, les consulats refusent le visa sollicité s'ils estiment que le demandeur présente un risque élevé de détourner l'usage d'un visa de court séjour, par exemple, pour s'installer illégalement en France, ou pour s'y faire soigner gratuitement.
C'est prabablement la raison du refus des visas de la belle mère de Papou.